Il m’envoie un mail pour se présenter. Il est jeune, très (19 ans), étudiant. À cette phrase, je sais déjà qu’il ne pourra pas venir en séance, car il n’a aucune idée des tarifs d’une Dominatrice professionnelle.
Je poursuis néanmoins ma lecture : s’il n’a pas d’expérience BDSM, il a déjà testé quelques pratiques sur lui-même, il est plein de désirs et de curiosité.
Son profil de jeune homme en devenir me touche. Alors que j’ai peu de temps, je décide cependant de lui en consacrer pour me fendre d’une réponse gentille et complète. Je l’invite ainsi à s’inscrire sur F*tlife et de participer à des munchs, puis je ferme cette conversation qui pour moi, ne mènera nulle part.

Voilà qu’il me répond :

« J’en profite pour vous demander si vous connaissez des femmes qui aiment le BDSM et/ou la dilatation anale (passive ou active) qui ne sont pas professionnelles et qui pourraient être à la recherche d’un profil comme le mien. »

Oui, bien sûr, j’en connais. C’est 200 E de l’heure. Faudrait pas me confondre avec Tinder, non plus.

Montage de Jean Dieuzaide.