Le bon ordre du monde

Lui, une semaine avant une de nos longues séances :
« Si vous avez quelques instructions à me communiquer d’ici jeudi prochain, je serais disposé à en prendre connaissance. »

Moi :
« Votre demande est mal posée : dans le jeu qui est le nôtre, ce n’est pas à vous d’être « bien disposé à prendre connaissance de mes instructions », comme s’il s’agissait d’une faveur à laquelle vous daignez consentir. C’est à moi d’être bien disposée à vous communiquer des instructions supplémentaires que je préfère, en l’occurrence, réserver à notre rendez-vous. »

Madame, qui veille à ce que les valets ne s’arrogent pas les privilèges des Maîtresses. Faudrait pas pousser la monarchie dans les orties, ohé.