Je ne suis pas ta chose

Ceci est le début d’une série, Je ne suis pas ta chose. Parce que oui, en effet.
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Bonsoir,

Je n’ai pas lu votre mail en entier ni regardé vos multiples liens vers les vidéos et photos. Un mail qui commence par « les Maîtresses doivent »,  émet des prescriptions sur apprendre une technique avec des précisions de professeur d’école

« vous former au massage tantrique et développer l’art du toucher (regardez les 2e et 3e vidéos, ce sont les meilleures »,

m’ordonner ce que je dois faire et comment,
« me caresser très doucement et amoureusement le corps (une maîtresse doit avoir des doigts de fée), ne surtout pas utiliser les ongles mais la pulpe des doigts »

me dicte les mot qui doivent sortir de ma bouche
« m’appeler « petite bite incapable de baiser une femme », m’ordonner d’un ton sévère « Ne me touche pas, bon à rien !  »

statue sur l’aspect que doit présenter la chatte des femmes et ma chatte en particulier, avec des mots qui n’engagent que vous,
« une femme doit avoir une belle chatte bien taillée – les chattes rasées sont affreuses, ça fait gamine pour pédophiles – une touffe de poile bien entretenue multiplie l’excitation par 10 »
« l’Hygiène doit être parfaite, pas d’odeur qui gâcherait tout… »

Rien de tout cela, non, ne correspond à mon univers.En résumé : je ne rentrerai pas dans votre cadre ni ne répondrai à vos souhaits formulés comme autant d’impératifs à suivre. Autant dire que dans cette dynamique, notre séance ne pourra être qu’un échec.

Excellente journée,
Madame.
Sous-titre : tu sais quoi, mec ?
Le client n’est pas roi et moi,
je ne suis pas ta chose.

Photo
de Saudek.