Lui, par mail :
« Bonjour maîtresse
Que proposez vous lors des séances ? »
Moi, déjà persuadée que ce contact n’aboutira à rien, mais curieuse de savoir si un peu d’imprévisible peut se mêler au si prévisible :
« Je propose de lire mon site. »
Lui, vibration de fantasmeur puissance 1000 :
« Dommage que vous ne proposiez pas d’exhibitionnisme en extérieur car être en slip voire tout nu dans la rue m’aurait fait de l’effet. »
Puis lui encore, pas en slip ni tout nu dans la rue mais chaussé de ses énormes sabots :
« Si toutefois vous me l’aviez proposé comment se serait déroulée la séance ? »
Moi, désabusée mais me disant que peut-être, malgré tout :
« Mon tarif de conversation fantasmatique est de XXX €/h, à payer d’avance, bien entendu. »
Lui, sans surprise :
« On en reste là, trop cher. »
Trop cher ? Ça l’est toujours, quand on comptait profiter du temps des autres pour rien.