Dans mon annonce et sur mon site, je suis limpide sur mes conditions :
– je ne communique pas par SMS et n’y réponds d’ailleurs pas ;
– je ne reçois jamais pour le jour même.
Et devinez quoi ? Chaque jour, souvent plusieurs fois par jour, des hommes me contactent… par SMS pour me demander un rendez-vous le jour même ! Ou, à peine mieux, des clients potentiels dont la première phrase au téléphone est :
– Bonjour Maîtresse, JAPLA, à quelle heure êtes-vous disponible aujourd’hui ?
– Je ne le suis pas, quelle que soit l’heure. Relisez mon annonce.
Mon interlocuteur m’oppose alors un silence interdit, un vague bafouillis, une mauvaise excuse (« J’avais oublié »… vraiment ?) ou une explication qui, si besoin était, le disqualifie d’entrée de jeu :
– Ah, je n’ai regardé que les photos !
Fut un temps j’avais de l’indulgence pour ce que j’estimais être de la hâte ou de la maladresse. Maintenant je n’en ai plus. Je n’ai que de l’agacement, de la colère ou de la consternation. Parce que dans le fond, ne pas se donner la peine de lire dix lignes d’annonce ni de respecter les conditions élémentaires d’une personne, travailleur.se du sexe ou non, est un profond manque de respect. Un de ceux qui situent une interaction au niveau de la lunette des cabinets, surtout venant d’hommes qui veulent être considérés comme « soumis ».
Soumis à quoi, au juste ?